Pour enduire un mur abîmé, on enlève les parties qui ne sont pas saines, avant d’appliquer l’enduit de finition. Notre maçon vous donne quelques conseils pour réussir votre projet.
Le nettoyage du mur
Avant d’appliquer l’enduit, assurez-vous de nettoyer le support en éliminant toute saleté et parties non adhérentes. Cette étape est importante : elle crée une base propice pour l’adhérence des couches d’enduit.
Le primaire d’accrochage
Pour assurer une adhérence optimale de l’enduit sur le mur, il est recommandé d’utiliser au préalable un primaire d’accrochage. En l’appliquant, on garantit une liaison solide entre le crépi et le support.
L’application du mortier
Une fois le primaire d’accrochage mis en œuvre, l’enduit peut être directement appliqué sur le mur.
En fait, le primaire d’accrochage évite d’avoir à appliquer des sous-couches en dessous de la couche de finition (le giclage , etc.) offrant plus de facilité lors du chantier .
En particulier, cela est bien utile lors d’un chantier de rafraîchissement, car lors d’une opération de réparation “locale”, on peut vite salir le mur si on se lance dans un phase de giclage, qui consiste à projeter du mortier sur la surface.
La couche de finition
La couche de finition sera travaillée pour qu’elle ressemble le plus possible au mortier existant.
Après, notons qu’il vaut mieux, parfois, rénover tout le mur, plutôt que de se lancer dans une opération de “rafistolage” d’une partie du crépi seulement.
Car les autres parties du mur peuvent se dégrader de façon similaire à la partie abîmée traitée , ce qui occasionnerait d’autres interventions …