Il existe une grande variété de solutions pour réaliser une cour en béton.
Du béton brut au béton travaillé, les résultats sont tout autant variés.
De la plus simple à la plus tendance, des artisans vous présentent ce qui se fait à l’heure actuelle !
La cour en béton brut de règle
Le béton dit “brut de règle” consiste en un béton qui aura été simplement coulé et tiré à la règle sans autre finition complémentaire.
Cette option est généralement visée lorsqu’il est prévu d’installer, par-dessus, un revêtement de finition de type carrelage par exemple.
Dans ce cas, il faudra s’appuyer sur un béton auto-nivelant de manière à obtenir une surface propre et lisse.
A défaut, un ragréage deviendra indispensable pour permettre la pose d’un revêtement.
La dalle en béton taloché
Dans sa version talochée, le béton de la dalle reçoit un traitement spécifique, à la taloche ou de manière mécanique, visant à le lisser en surface.
Sous l’action d’un talochage, le béton voit sa laitance remonter.
C’est cette laitance qui forme une fine couche à la surface, laissant les rugosités en dessous, et offre un résultat lisse pouvant être laissé en l’état ensuite.
Cette opération pourra être réalisée soit manuellement, soit à l’aide d’un hélicoptère.
La dalle en béton décoratif
Mais la cour en béton peut aussi se parer d’un béton décoratif.
Différentes options deviennent alors envisageables.
Béton imprimé ou matricé
Imprimé ou matricé, le béton est tout d’abord coulé comme le serait une dalle traditionnelle.
C’est dans un second temps, lorsque la dalle est encore fraîche, qu’un motif est “imprimé”.
Cette opération est effectuée à l’aide de pochoirs, de matrices ou de moules dédiés à cet usage.
Il est ainsi possible de créer des bétons imprimés imitation pierre, bois, pavés…
Béton désactivé ou lavé
Très tendance, le béton désactivé consiste à mettre en relief la surface du béton.
Pour ce faire, un produit désactivant est appliqué et le béton, après un temps de pose, est passé au jet à haute pression.
Cette action a pour effet de dévoiler une surface granuleuse de par les graviers contenus dans le mélange.
Selon la couleur de ces graviers, mais aussi du sable et du ciment sélectionnés, il est possible d’avoir des bétons désactivés de différentes couleurs.
Béton coloré
Mais il est encore possible, pour une version plus simple, d’opter pour un béton coloré qui n’aura, alors, plus besoin d’être recouvert d’un revêtement de finition.
Dès lors, il est question de teinter le béton dans la masse en lui ajoutant des pigments au moment du malaxage.
Une autre solution est possible en saupoudrant des poudres de couleurs en surface, après avoir coulé le béton, et en lissant la surface afin de faire pénétrer.
A l’instar d’un béton désactivé, le choix du ciment et du sable aura un impact sur la teinte finale obtenue.
Les prix des différents bétons
Dans le tableau suivant, voici les coûts auxquels vous attendre selon l’option choisie :
Type de béton | Prix en fourniture et main d’œuvre au m² |
brut de règle | 40 à 85 € |
taloché | 70 à 100 € |
imprimé | 90 à plus de 150 € |
désactivé | 60 à 110 € |
coloré | 60 à 80 € |