Vous souhaitez réaliser un garage en parpaing mais vous réfléchissez encore à la nature de la toiture de ce dernier ? La solution peut être le toit plat ! Tout ce que vous devez savoir sur le garage à toit plat en parpaing se trouve dans la suite de cet article !
Procédé de construction des murs
Avant d’attaquer la construction en elle-même des murs de votre garage, quelques étapes préalables seront indispensables.
Ainsi, il faudra en premier lieu réaliser la préparation du terrain. Un terrassement sera donc obligatoire. Cela consiste à décaper et décaisser le terrain, c’est-à-dire retirer tout le surplus de la matière végétale sur la partie où sera installé le garage.
Une fois cette opération réalisée, il sera possible de s’attaquer aux fondations des murs en parpaing.
Pour ce faire, la création d’une semelle filante sera indispensable. Cela consiste alors à mettre en place une armature en fer, couramment appelé “ferraillage”. Le béton peut ensuite être coulé et recouvrir cette structure.
La semelle filante étant construite, l’assemblage des parpaings peut alors débuter.
Dès lors que les agglos sont posés, les linteaux effectués et la ceinture créée, il est possible de passer à l’étape de la charpente et de la construction du toit plat.
Réalisation du toit plat
Pour mettre en place un toit plat, on utilise le même procédé que pour un toit terrasse. Ainsi, il peut être réalisé en bois ou bien en plancher hourdis.
Sur ce type de toiture, il faut toutefois noter que l’étape d’étanchéité est importante et peut vite faire grimper la facture. Lors, il est possible de réaliser une étanchéité en goudron ou alors en zinc par exemple.
Un acrotère faisant tout le tour du toit plat est impératif pour une bonne étanchéité de la structure.
Il est aussi important de déterminer si vous souhaitez un toit terrasse qui soit :
- accessible : dans cette configuration, il faudra alors anticiper cette accessibilité et donc prévoir un accès à l’étage. Il sera également nécessaire de veiller à préserver l’étanchéité ainsi que l’isolant. Il faudra alors penser à mettre en place des caillebotis. Si l’isolant se trouve en-dessous, le caillebotis devra alors être placé sur des petits sabots réglables. De la même façon, si le toit plat est accessible, pour renforcer la sécurité des usagers et anticiper le risque de chute, des rambardes sur la périphérie de la toiture devront être mises en place. Un acrotère plus haut ou encore une main courante sont aussi des aménagements permettant d’assurer la sécurité du toit terrasse.
Ce chantier peut s’avérer être une opération délicate. Le mieux est encore de le confier à un professionnel afin de s’assurer de la qualité d’un travail bien fait.
- non accessible : ne nécessite aucune dispositions particulières, le plus facile à mettre en œuvre donc, et le moins coûteux.
En fonction de la présence d’un accès au toit plat ou non, cela va générer des coûts supplémentaires.
Les différents types de toit terrasse
Il existe principalement 3 types de toit terrasse dont voici les étapes de construction qui leurs sont propres :
Type de toit terrasse | Etapes de réalisation |
Plancher bois | Monter le garage. Déterminer la hauteur de la ceinture. Il faut idéalement placer la ceinture à la hauteur du plancher bois car c’est beaucoup plus facile de fixer les sabots à cette hauteur. – Fixation des sabots : il est possible de faire un plancher bois sur sabot. Les pannes sont alors mises en place sur les sabots. Lors, le plancher bois de type OSB ou encore en aggloméré peut prendre place par-dessus. Une fois la réalisation de ces différentes étapes faite, il est conseillé de faire appel aux services d’une entreprise spécialisée pour faire l’étanchéité. De plus, pour éviter que l’eau ne s’écoule sur les murs du garage, il est vivement recommandé de construire des acrotères. Ces dernières peuvent alors être maçonnées ou bien en bois. Il ne faudra pas oublier de réaliser une légère pente pour l’évacuation des eaux pluviales. – Toutefois, il est aussi possible d’utiliser un empochement. Cette méthode consiste à loger les bois à l’intérieur. Nos artisans sont moins partisans de cette solution car le bois travaille et si ce dernier est trop serré, il peut forcer sur la maçonnerie. |
Plancher poutrelle hourdis | Il faut monter une partie de la construction jusqu’à hauteur du plancher hourdis. On monte ensuite le plancher hourdis auquel est incorporée la ceinture. Il est alors possible de rajouter un rang de parpaings afin de réaliser l’acrotère. Des parpaings de 15 suffisent. Il n’y a pas besoin d’utiliser des parpaings de 20. Quand le plancher hourdis est coulé, il faut penser à l’évacuation des eaux. Il est donc indispensable de donner une pente dans le sens de l’évacuation. Même si aucune étanchéité n’est appliquée par-dessus, cela permet que les eaux s’écoulent dans le bon sens. Le mieux reste de faire appel à une entreprise pour réaliser l’étanchéité du toit plat. Il est possible d’ajouter en sus, un isolant. |
Bac acier | Le bac acier est utilisé pour de faibles pentes (5% de pente). Il faut alors construire une petite charpente avec une pente très douce. Lors, il est possible de disposer le bac acier par-dessus. Il n’y a pas d’acrotère. Le bac acier couvre la totalité de l’ouvrage. Il s’agit de la solution la moins chère car il n’y a que des pannes et le bac acier qui est fixé dessus. Les panneaux peuvent être isolés ou non. Pour des panneaux Isolés, il faudra écarter les bacs acier avec des pannes plus espacées. Notez que les panneaux sont plus résistants avec un isolant. |