Vous souhaitez installer, pour habiller les abords de votre propriété, une clôture composite sur muret ? Dans cet article, nos partenaires de la construction répondent à vos interrogations. Prix, solutions et informations vous sont, ici, transmises. N’hésitez pas à faire établir un devis pour plus de précisions !
Prix d’une clôture composite sur muret
Pour commencer, nous vous proposons une estimation des différents frais en lien avec la création d’une clôture composite sur un muret :
Postes de dépense | Détails | Prix |
réalisation de la fondation | comprend les fouilles, le ferraillage, le béton et la main d’œuvre | 50 à 75 € par ml |
création du muret en parpaings* | comprend l’assemblage et les fournitures (mortier et parpaings) | 43 € par m² |
réalisation d’un crépi | tarif à définir selon le type de crépi mis en œuvre et la finition attendue | 38 à 100 par m² |
installation d’une clôture en bois composite | comprend la fourniture et la pose | 110 à 300 € par ml |
* Hors traitement spécifique (drains, hydrofuge, etc.) et finitions décoratives (peinture, crépi…)
Les variables tarifaires sont multiples sur ce type de travaux et il est préférable, afin de disposer d’une idée plus précise, de se tourner vers des professionnels pour obtenir des devis en parfaite adéquation avec vos projets !
Les solutions pour installer une clôture composite sur muret
La création du muret
Le plus souvent, le muret sera pensé sur une base associant des parpaings et un enduit.
Dans la pratique, il sera alors question d’utiliser des parpaings classiques de 15 pour un petit mur, ou de 20 si cette autre dimension se révèle plus judicieuse. L’avis d’un professionnel sera intéressant afin de choisir la solution la plus adaptée à votre projet.
Voici la marche à suivre, ensuite, étape par étape, pour réaliser la création complète d’un muret en parpaings :
Etapes de création | Travaux à mettre en œuvre |
Implantation | En premier lieu, il est indispensable de repérer et délimiter l’emplacement exact où sera implantée la construction. Cette opération se réalise simplement, en plaçant des piquets et un cordeau. |
Excavation | Vient ensuite la phase d’excavation, une étape indispensable avant de pouvoir procéder à la mise en œuvre d’une fondation. En règle générale, le travail sera effectué manuellement à l’aide d’une pelle, voire d’une mini pelle selon la longueur à traiter. En termes de dimensions, il faudra creuser sur au moins 40 à 50 cm de profondeur et prévoir, en largeur, 30 cm de plus que la largeur du futur muret. |
Fondation | Pour une fondation de qualité adaptée à la pose d’un muret, il faudra prévoir une épaisseur entre 15 à 20 cm de béton. Pour ce qui est du ferraillage, deux options se présentent selon les cas de figure : – un petit mur, à savoir d’une hauteur ne dépassant pas le mètre, un béton fibré sera parfait ; – un muret de plus d’un mètre de haut, par contre, demandera la réalisation d’une semelle filante avec un ferraillage qui sera sélectionné, notamment, selon la nature du sol. Un temps de séchage sera ensuite indispensable avant de pouvoir effectuer la pose des parpaings. |
Assemblage | Le montage du muret en parpaings pourra ensuite être réalisé. Afin d’éviter les remontées capillaires, le premier rang pourra être assemblé à l’aide d’un mortier hydrofuge. Tout au long du montage, il sera important de s’assurer de la bonne verticalité afin d’éviter, plus tard, que le muret ne s’écroule. Cette opération s’effectue grâce à un fil à plomb. L’intégralité des parpaings est fixée via des joints de mortier (horizontaux et verticaux) sachant que les joints verticaux devront être en décalé d’un rang à l’autre. |
Finition | Pour parfaire le muret et lui apporter un aspect esthétique agréable, une finition sera généralement appliquée. Le plus souvent, il sera question d’un enduit (traditionnel ou monocouche). |
Attention, lors de l’implantation de votre futur muret, vous devrez vous assurer que ce dernier ne déborde pas sur la propriété voisine. Ceci est valable aussi bien pour le muret en lui-même que sa fondation!
La pose de la clôture composite
Pour poser une clôture composite, il faudra à la fois prendre en compte les systèmes de fixation qui permettront de l’attacher solidement sur le muret et la clôture elle-même.
Les principes de fixation de la clôture composite
En termes de principe de fixation, deux cas de figure existent, à savoir les poteaux à sceller ou les poteaux sur platine à visser.
Il est alors important de prendre en compte le dessus de muret car il faudra impérativement pouvoir percer, d’une part, et opter pour une surface plane et non pentue si le choix se porte sur des platines. Concernant le perçage, le plus souvent, il sera réalisé sur le chaperon en béton ou l’enduit.
Dans le cas de poteaux à sceller, s’il y a un chaperon (le dessus de mur en béton) de prévu, il faut penser à faire, au préalable, des réservations dans le muret en parpaings. Elles serviront ensuite pour sceller les poteaux. Il faudra alors, aussi, prendre garde au risque de pénétration d’eau dans la liaison poteau / mur. Dès lors, il faut aussi prévoir un joint entre les deux.
Toutefois, le chaperon n’est pas un impératif, un enduit lissé ou taloché est une bonne solution également.
Les options de clôture composite
Pleine ou ajourée, la clôture en composite se compose de lames destinées à être encastrées entre les poteaux à sceller ou sur platine à visser.
Il existe un grand nombre de modèles, de teintes et de dimensions afin de satisfaire aux attentes de chacun.
Voici quelques exemples de références disponibles sur le marché :
Modèles | Détails | Prix |
Lame composite à emboîter Kyoto gris | L.176 x H.14.8 cm x Ep.21 mm Composite | 9.30 € |
Lame à emboîter Premium | L.148.30 x H.18 cm x Ep.21 mm Composite résine et bois | 16.95 € |
Lame composite à emboîter Bill anthracite | L.180 x H.21 cm Composite résine et bois | 13.30 € |