Un ragréage de sol intérieur, pour être pérenne, doit être réalisé dans les règles de l’art.
Dans quels cas recourir à ce type de travaux et comment procéder ? Quel est le coût de l’opération ? De nombreuses questions se posent.
Des experts vous éclairent sur ce sujet !

Qu’est-ce qu’un ragréage de sol ?
Pour commencer, il faut savoir qu’un ragréage de sol consiste en une opération de lissage de la surface afin de supprimer les défauts présents sur celle-ci.
Attention toutefois, un ragréage ne saura venir à bout de défauts trop importants. En effet, s’il est liquide, il est prévu pour combler et couvrir des défauts dont la profondeur est généralement de moins de 12 mm.
Et c’est lorsque ces défauts affichent des aspérités à partir de 5 mm qu’il faut envisager d’en passer par ce ragréage.
Ne tentez pas un ragréage sur une moquette ou un lino, il faudra le retirer au préalable car le ragréage n’est pas fait pour recouvrir ces revêtements ! Il est par contre parfait pour mettre sur une dalle béton ou un carrelage.
Les différents types de ragréage
Le choix du ragréage à mettre en œuvre sera fonction des défauts à corriger mais également de la nature du sol existant.
Dès lors, deux options sont envisageables :
- le ragréage autonivelant réalisé à base de mortier dédié à combler des défauts de plus de 20 mm
- le ragréage autonivelant liquide visant à combler les défauts de moins de 20 mm
Dans certains cas, la chape de ragréage pourra répondre à des besoins plus conséquents (en présence de défauts de plus de 40 mm)
Dans quels cas recourir à un ragréage de sol intérieur ?
Par exemple, lors d’une opération de rénovation, avant de procéder à la pose d’un nouveau carrelage il faudra commencer par un ragréage de la chape si elle n’offre pas une surface suffisamment homogène et lisse.
A défaut, le nouveau carrelage serait bien plus difficile à poser et, en outre, plus facilement sujet à des problèmes de fissuration.
Les points d’attention
Dans la plupart des cas, le recours au ragréage se fait afin de permettre la pose d’un nouveau revêtement.
Dès lors, une fois le diagnostic du sol d’origine effectué et le choix du ragréage adapté réalisé, il faudra s’assurer que le support est propre et parfaitement sec.
Pour vérifier l’éventuelle humidité du sol il suffit de le mettre sous un film plastique et d’observer l’éventuelle apparition de condensation. En présence d’un sol humide, il faudra, avant le ragréage, en passer par une étape d’isolation. C’est une chape flottante qui sera ensuite mise en œuvre !
Autre point, en amont de la pose, si le sol est de nature poreuse, il sera impératif d’en passer par la pose d’une couche de primaire.
Le prix d’un ragréage de sol
En termes de prix, voici quelques tarifs de fourniture pour les produits de ragréage :
Marques | Rendement et particularités | Prix au m² |
1 | – sac de 20 kg : 2 à 5 m² selon épaisseur (3 à 10 mm) – haute performance pour sol intérieur : passage intensif | 2.70 à 6.75 € |
2 | – sac de 25 kg : maxi 5 m² (3 à 40 mm) – ragréage pour forte épaisseur | maxi 5.98 € |
3 | – pot de 25 kg : 17 m² pour 1 mm d’épaisseur (1 à 40 mm) – ragréage fibré pour sols hautement sollicités | 2.45 € (pour 1 mm) |
De plus, il faudra également prévoir le coût de la main d’œuvre. Cette dernière se facture autour de 8 à 9 € le m².