Les travaux de gros œuvre comprennent un certain nombre de travaux dont le coût pourra varier selon les circonstances et les besoins du chantier.
Pour vous permettre d’en savoir plus, nos artisans spécialisés en bâtiment vous présentent ce qu’est le gros œuvre et vous indiquent également quelques prix.
Le gros œuvre : définition
Quel que soit le type de bâtiment à créer, lorsqu’il est question de travaux de gros œuvre, cela définit en réalité l’ensemble des travaux à mettre en œuvre depuis l’implantation de la future construction à la pose de sa toiture.
Ainsi, il faudra prendre en compte l’implantation et la toiture, bien entendu, mais aussi les fondations, les dalles et le montage des murs porteurs.
Dès lors que l’ensemble de ces éléments est en place, il est possible de considérer que la construction est hors d’eau.
Les éléments du gros œuvre
1 L’implantation du bâtiment
Pour implanter une construction, il faudra généralement en passer par des travaux de terrassement. Ce sont eux qui permettront de disposer, ensuite, d’un terrain capable d’accueillir cette construction dans les meilleures conditions qui soient.
Dès lors, il faut savoir que ce terrassement peut comporter les opérations suivantes :
- décapage de la couche végétale
- décaissement
- remblaiement
- compactage
2 Les fondations
Les fondations pourront être simples ou plus complexes selon la construction à venir et les contraintes du terrain.
Ainsi, de la simple semelle aux fondations sur longrines, il faudra s’en remettre à des professionnels pour savoir vers quelle solution se tourner.
Le rôle de ces fondations sera ensuite d’accueillir la construction, à commencer par sa dalle et ses murs, en garantissant une parfaite assise de l’ensemble.
Cette étape de réalisation de fondations sera également l’occasion de mettre en place, notamment, le réseau d’évacuation pour l’assainissement.
3 Les dalles
Vient ensuite la dalle. C’est sur elle que seront montés les murs porteurs et autres cloisons séparatives. C’est également elle qui recevra les futurs revêtements des espaces intérieurs.
Selon les cas, les constructions seront assorties de soubassement (ou vide sanitaire) créant alors un espace intéressant capable de recevoir les canalisations et gaines qui auront pour rôle d’alimentation la structure en eau et en électricité.
4 Les murs porteurs
Passé le temps de séchage, il sera ensuite possible de monter les murs porteurs. Ces derniers pourront être réalisés dans différents matériaux qui seront fonction des budgets et des attentes en termes de souhait de construction.
Ainsi du parpaing à la brique monomur en passant par la structure bois, il existe différentes solutions.
5 La charpente
Concernant la charpente, elle viendra reposer sur les murs porteurs. Cette dernière pourra être traditionnelle, industrielle, voire métallique.
- La charpente traditionnelle : elle se constitue de chevrons qui seront préparés sur le chantier avant d’être mis en place. Cette charpente est plus rustique et plus esthétique dans le cas de poutres apparentes. Elle permet également bien plus de créativité et d’originalité que la version en fermette.
- La charpente industrielle : il s’agit alors de fermettes fabriquées en usine qui offrent l’avantage d’être très faciles à mettre en place.
- La charpente métallique : usinée également, elle est plus souvent utilisée pour des locaux à usage autre que l’habitat.
6 La couverture
La couverture comprend les matériaux qui viendront compléter la charpente en vue de créer la toiture. Il s’agit alors de tuiles, d’ardoises, de bac acier, de chaume, etc.
Cette couverture a vocation à protéger le bâtiment des intempéries et à le garder étanche.
Si les installations de menuiserie sont d’ordinaire considérées comme des travaux de second œuvre, il faut toutefois penser au clos couvert.
En effet, pour répondre à la notion du clos couvert, à savoir une construction considérée en hors d’eau et hors d’air, il faudra également en passer par la mise en œuvre de ces menuiseries à implanter sur les façades, voire en toiture en cas de fenêtres de toit.
Les prix du gros œuvre
Pour le gros œuvre, il faudra, selon les travaux à mettre en œuvre, prévoir une dépense de base de l’ordre de 600 à 800 € par m² pour un logement de plain pied.
Si ce logement comprend un étage, la réalisation sera alors quelque peu plus complexe et verra la facture tourner autour de 800 à 1 300 € par m².